2014 - Cambodge

CAMBODGE

Mon impression la plus forte à propos du Cambodge, c’est comme si ce pays n’était pas relié à son passé ou coupé de son passé.

A lire les récits historiques et à entendre les témoignages des gens croisés et avec lesquels j’ai pu avoir des échanges, la période « Khmer rouge » a tout cassé, broyé, éparpillé. En 5 à 6 années.

Le pays se reconstruit lentement socialement et au quotidien, des écoles et autres initiatives artistiques commencent à voir le jour, notamment à Battambang où des galeries exposent des œuvres d’artistes contemporains. J’ai été marqué par la tristesse de certains tableaux, la lourdeur des thèmes traités.

Dans tous mes voyages précédents, j’ai toujours trouvé facilement des personnes en habits traditionnels qui sont évidemment des thèmes pour mes aquarelles et là j’ai cherché longtemps ceci et ne l’ai rencontré que peu de fois, ce fameux fichu khmer enroulé sur la tête des femmes, des vieilles femmes, le krama.

Restera pour moi, un bel accueil par les gens et leur gentillesse quand le contact est pris. J’ai rencontré une réelle volonté et nécessité d’échanges possibles autour d’une curiosité vis-à-vis des étrangers et le besoin de partager leurs récits politiques ou économiques sur la situation actuelle de leur pays.

Il y a aussi Siem Reap et les temples d’Angkor et la folie du nombre de voyageurs, de touristes lambda et malgré ce décor très spécial de tourisme de masse, il reste la gentillesse de dépanner une personne momentanément sans transport coincé dans la partie laplus opposée de l’entrée du site.

Mais le Cambodge reste aussi un très beau pays où les paysages divers permettent de voyager dans différents mondes en une seule boucle.